top of page

Retrouver de l’harmonie en famille


Retrouver de l’harmonie en famille


Suite au retour de mercure direct en Balance j’ai été comme poussée à écrire sur ce sujet qui me tient à cœur, comme il tient probablement à cœur de nombre d’entre vous j’imagine.


J’ai longtemps été poussée par mes planètes en Sagittaire à renier ma Lune en Vierge, moins aventurière et intuitive mais c’est pourtant elle, par sa volonté d’aller chercher le divin dans les détails de la vie quotidienne, qui m’a finalement servi de clé…


Ma vie personnelle a été par le passé, jalonnée de violences en tous genres, comme si mon âme avait choisi cette exploration pour mieux pouvoir transformer une violence karmique que je portais sans doute et pouvoir aussi aider les autres à transformer la leur en puissance et en harmonie.


Cela a longtemps constitué une impuissance énorme, alors que je progressais sur la voie du développement personnel et spirituel, à ne pas réussir à transformer la violence dans ma vie.


J’ai parlé dans un article récent de la violence que l’on pouvait ressentir face à un thérapeute ou à un médium sauvage, que ça soit ou non son métier dans la vie d’ailleurs, il s’agit plus là d’une attitude à pointer ce que l’on voit chez l’autre que l’on peut tous avoir, thérapeute ou pas (cf rubrique « articles thématiques en astrologie et psychologie »).


Ici j’aimerais apporter quelques pistes pour aider chacun à libérer la non-harmonie dans sa vie de famille ; des pistes concrètes et faciles à mettre en place.


Commençons par soi-même en écoutant l’enfant envahi par la colère des autres


Lorsque notre enfance a manqué d’harmonie nous pouvons chercher à l’imposer aux autres de manière « dictatoriale » et devenir nous-mêmes violents en quémandant cette harmonie.


La première piste serait donc d’écouter l’enfant en nous qui a « étouffé » face aux colères dites ou rentrées de son entourage.

écoute de l'enfant intérieur

Car la violence peut aussi être véhiculée par un silence boudeur (personnes à tendance passives-agressives) ou accusateur.


Cet enfant porte une impuissance. Il a du subir une énergie qui ne lui convenait pas, souvent sans pouvoir rien dire.

Imaginez qu’une fois devenu adulte vous vous fâchiez avec votre conjoint qui vous parle mal une fois de plus.


Vous ne vous sentez pas respecté(e) et au fond vous êtes triste face à ce besoin de respect et d’harmonie non respecté.


Profitez en pour vous allonger ou donnez rendez-vous à votre inconscient plus tard si ça n’est pas possible sur le moment et écoutez (physiquement émotionnellement mentalement et énergétiquement) l’enfant. Ayez de la tendresse pour cette petite fille ou ce petit garçon dont le thorax ou d’autres parties du corps ont du se refermer face à cette violence permanente.


Prenez le temps de sentir la tristesse, la colère, l’impuissance se déverser par les larmes ou autre et écoutez ce qui bouge dans votre corps, écoutez et ressentez avec tendresse.


Laissez venir des mémoires peut-être si c’est ce qui vient.


Engagez vous face à cet enfant à lui apporter de l’harmonie, vous êtes là pour lui ou elle à présent et vous pouvez choisir.


Proposez la mise en place de réunions de famille hebdomadaires ou à un rythme qui vous convienne et qui soit applicable


Plutôt que de rester victime d’un système persécuteur, à votre tour vous pouvez agir.


Chaque personne violente se sent souvent victime des autres et peut avoir l’impression d’être flouée.


Sa violence peut également provenir d’un sentiment d’impuissance ou d’injustice global dans sa vie mais vous n’avez pas à en être le défouloir.


Présentez ces réunions comme une opportunité pour que chacun des membres de la famille puisse exprimer ce qui ne lui convient pas ainsi que ses besoins.


Lors de ces réunions le jugement n’est pas permis et chacun des membres est invité à nommer un besoin et de faire des propositions pour répondre à ce besoin en écoutant également celles des autres, jusqu’à arriver à un consensus acceptable par tous.


Il est incroyable de voir comment chacun peut se sentir soulagé suite à ces réunions et comment finalement des problèmes récurrents qui pourrissent la famille peuvent être réglés beaucoup plus facilement qu’on ne le penserait.


A chaque réunion il est important de faire un point sur comment est-ce que la réunion précédente a été mise en place et éventuellement de proposer des réajustements.


Certaines personnes peuvent sembler dubitatives face à ces réunions mais finalement sentir un soulagement au final.


Lorsque l’on a connu des parents qui se tapaient dessus toute sa vie, ça peut faire bizarre d’accepter l’amour et l’échange, c’est comme une terre inconnue !


Il est important aussi de nommer que si les consignes ne sont pas respectées dans la semaine chacun peut le nommer aux autres sur un ton gentil.


La mise en place de la communication non violente.


Vaste sujet…


Pour certains membres de la famille, habitués aux stages de développement personnels, cela peut sembler facile (quoi que…).


Pour les autres cela peut demander une période de réajustement.


La communication non violente consiste à toujours partir de soi de ses émotions et de ses besoins.

L’opposé de la communication non violente est « le tu qui tue ».


Certains personnes ont été habituées dans leur enfance à faire fit de leurs besoins. Ils peuvent se considérer comme des personnes altruistes qui se sacrifient pour les autres…sauf que…lorsque vous reniez vos besoins, à un moment donné vous le faîte payer aux autres.


Les moyens pour le faire payer peuvent être :


- Le reproche - La bouderie - Le silence qui envoie des « scuds énergétiques » - La vanne - La comparaison… - Les cris… - La violence physique - La grève de sexe !

Imaginez que vous êtes un homme et que votre femme vous demande de l’accompagner pour un shopping dans le centre ville un Samedi alors que vous savez que c’est bondé.


Peut-être n’allez-vous pas oser lui dire que justement vous aviez planifié une après-midi peinard avec votre livre favori sur la terrasse !


Vous pourriez alors dire « ok » en soupirant et en ajoutant une vanne sur les femmes dépensières puis pendant tout le trajet « tirer la tronche » et enfin ne pas vraiment donner votre avis sur les affaires qu’elle essaie.


Au lieu de ça peut-être auriez-vous pu lui dire que vous sentiez le besoin de retrait et de silence, que si elle le voulait vous pourriez ensuite aller au ciné ou l’amener une autre fois.

Certains vont me dire que leur entourage ne supportera pas cette façon qui pourrait sembler « édulcorée » de parler mais pourquoi ne pas le faire avec votre ton à vous de façon à rester naturel ?


Il peut être aussi fort profitable d’oser rire des « erreurs » à répétitions que vous ne manquerez pas de faire ! Et puis attention à la dictature du 100% non violent qui pourrait aussi devenir un dogme.


Soyez tendre avec ceux pour qui c’est totalement nouveau et ça passera mieux. Ils pourraient même être surpris de la bonne ambiance profitable pour tous !


Et pourquoi pas suivre un stage de communication non violente en famille ?

avoir raison ou être en lien

Choisissez une soirée dans la semaine (minimum) ou vousdécidez de partager un vrai moment

Aujourd’hui les moyens de communication sont en surabondance et nous n’avons jamais été aussi autistes.


Alors pour une soirée au moins coupons la télé et les écrans et partageons du temps ensemble !


Pour certains cela fait déjà largement partie de leur univers mais pour d’autres cela peut ressembler à mission quasi impossible !


Si c’est le cas essayez déjà une soirée et vous verrez…


Partager une activité sportive notamment peut avoir beaucoup de bénéfices.


Avoir des projets pour la famille (ou le couple)


Oui il est important de vivre le présent mais quand le présent ressemble à des urgences quasi permanentes il peut être sympa de lever le nez et de penser à des vacances, des stages, des invitations d’amis, un projet de déménagement…


Il est aussi important, si vous avez des enfants, de prévoir des moments de couple car il est difficile d’être un bon père ou une bonne mère si l’on ne se sent pas un amant épanoui.


Sinon, la tentation est grande de prendre racine dans ses enfants…et on en voit les dégâts et la culpabilité que ça occasionne des années après…


Etre « autonome » affectivement, accepter la différence de l’autre et accepter qu’il (elle) ne soit pas tout pour nous


Si vous demandez sans cesse à votre conjoint ( e ) de vous rassurer sur son amour, votre beauté, votre intelligence ou que sais-je, vous lui demandez de vous servir de béquille et cela peut être fatiguant à la longue.


Trouvez la confiance en vous ou sinon faites vous aider pour la trouver.


Attention il est normal d’avoir besoin d’échanger de l’affection et parfois nous pouvons choisir de quitter une personne qui ne sait pas exprimer ses sentiments.


La personne avec qui nous vivons ne peut pas non plus être tout pour nous.


Peut-être avez-vous des amis (es) avec qui vous échangez votre spiritualité et un conjoint plus branché sur le sport ou le bon vin.


Et alors ? Est-il moins avancé parce qu’il ne fait pas de stages de développement personnel ? Pas certain…


Chaque personne a une manière bien à elle d’évoluer et l’ego spirituel peut parfois être le pire frein à l’évolution.


J’ai accompagné des personnes qui n’évoluaient pas du tout dans ce milieu et dont la vie s’est transformée tellement elles étaient vierges de toute connaissance dans le domaine et se laissaient guider par leur inconscient comme un enfant émerveillé…


J’ai également vu d’autres personnes se révéler par une activité ludique qui les révélait à elles-mêmes…

Que pouvons-nous savoir en définitive de ce que l’âme de l’autre a choisi pour évoluer (même si l’astrologie peut aider, certes) ?


Une présence à ses enfants ? Une carrière dans l’humanitaire ? Une activité de sportif de haut niveau ?

Une vie de guide spirituel ? Une paix intérieure trouvée en labourant les champs  et en présence de la terre ?


Pour terminer je dirais que bon nombre d’entre nous ont connu des parents traumatisés directement ou indirectement par deux guerres mondiales, qui pouvaient crouler sous le poids de secrets de famille, des deuils non faits et des hontes occultées, des parents qui ne savaient souvent pas être présents à eux-mêmes et aux autres.


Mais la guerre ou l'indifférence familiale ne sont pas des fatalités : les temps changent et nous pouvons agir concrètement à notre niveau !

bottom of page