Je n ai plus le goût du drame
Mais celui de l intensité
En ce matin émerveillée
Je me laisse toucher
Par les couleurs de ce ciel à peine réveillé
Je n ai plus le goût de la peine
Mais celui de la vulnérabilité
Si d aventures mon coeur est serré
Je le laisse s écouler
Pour rejoindre les plaines de l immensité
Je n ai plus le goût de juger
Mais celui d embrasser nos enfants blessés
Je reconnais trop mes yeux dans le monde
Pour ne pas voir la grande maya faire sa ronde
Je n ai plus le goût de la haine
Mais celui de l immensité
Depuis cette douce puissance veloutée
Je laisse mon essentiel se révéler
J ai le goût de danser
Avec la volupté
Celui de la grâce retrouvée
Dans le plein bonheur d aimer...