Il est des jours où la peine côtoie la joie.
Elles sont là chacune de leur côté comme deux facettes qui s’ignorent.
La tristesse voudrait tout pour elle, nous emporter dans son monde à elle fait de grandes vagues diluviennes.
Pourtant la joie, qui a pris ses quartiers dans la maison et connais le chemin choisit d’offrir ses bras infinis à la tristesse.
Bienvenue à toi l’amie conte moi l’histoire que se passe-t-il?
La tristesse se sent comprise aimée et lâche ses flots se sentant déjà moins seule.
La joie se fait entraînante, accueillante invitant la tristesse à descendre encore plus profondément ; mais qu’y a-t-il derrière tout ça, tu peux descendre tu peux y aller je suis là...
Et là au cœur de son corps la tristesse accueille l’origine de son mal : la féminité blessée à travers les âges, le lien, l’ouverture à l’autre...
Soudain les pleurs se calment et la joie revient jusqu’à la prochaine expédition spéléologique...
Honorons nos liens ils sont précieux, ils sont le sel de la vie...
Le travail du Soi dans les rêves en ce moment de notre humanité est de relever la féminité bafouée par l’archétype du masculin en inflation, chez les hommes comme chez les femmes.
Ne nous laissons pas enfermés par notre obsession de l’affirmation, soyons présents les uns pour les autres, la grâce est là et nulle part ailleurs !
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